J'ai été bercée toute mon enfance, dans l'ombre

J'ai été bercée toute mon enfance, dans l'ombre d'un père médecin, trop souvent absent mais dont les moindres faits et gestes rythmaient la vie familiale. Je pense qu'inconsciemment, j'ai dû me dire que son travail devait avoir bien plus d'importance que de rester avec nous. Peut être est ce de là qu'est née ma vocation: quelle est cette chose si importante pour que l'on se décide à y consacrer sa vie?

Quand j'étais petite, je n'allais jamais chez le médecin. La médecine pour moi constituait un patchwork : hôpital/émission tv/revue prescrire/cadeau des patients  et les études se composait d'activité diverses: dissection cadavres/cours avec les prof/ avec les internes/fraternité/carabin/vieux bâtiments tt poussiéreux du 16ème siècle/Hippocrate/concours/internat/humanitaire

J'ai donc, avec mes idées toutes faites, passé le concours de 1ère année. Aussi naïvement, j'ai donc cru à la lettre mon père quand il "fallait connaître ses cours à la virgule près" ! Ce que évidemment, je ne parvins jamais à faire... Avec toute ma bonne volonté et ma motivation (et sans connaitre l'emplacement des virgules) je fini très bien classée et découvrais la réalité du terrain...

Durant ces 5 dernières années, j'ai régulièrement travaillé. Mais jamais je n'ai retrouvé ces résultats. Et pourtant, la motivation n'a pas changé. Le peu de conseil que j'obtint de mon père est qu'il faille "travailler-manger-travailler-dormir-travailler-allez aux toilettes..."si on veux être spécialiste. Là franchement j'en suis pas capable! je vais quand même essayer de faire de mon mieux...

Le but de ce blog n'est pas de déprimer au contraire! Mais plutôt un échappatoire où peut vagabonder ma pensée et de faire partager mon expérience d'étudiante en médecine archi-stressée par tout et prête à changer le monde!

Comments

[Antoine]

Courage pour ces études ! Ce n'est pas moi qui aurait osé me lancer là-dedans !